Les travaux commencent en 1952
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Roger le Flanchec |

La rapidité de la mise en oeuvre comme la technique nouvelle, rendent le chantier délicat.
Un ascenseur est construit sur le coté pour l'acheminement des matériaux.
Roger le Flanchec, devant ses bureaux pendant la construction.
Cette réalisation est un hommage assumé à Charles-Édouard Jeanneret-Gris dit le Corbusier.
Roger le Flanchec rencontrera le Corbusier 8 fois et lui présentera ses travaux. Ce dernier les qualifiera de bons, par courrier.
« La cité Hélios concrétise
certainement la plus extravagante aventure architecturale du XX
siècle Breton*» écrira
Daniel le Couedic spécialiste de l’histoire de l’architecture
bretonne du XX eme siècle.
Le
projet d'origine comprend 24 appartements de formes et tailles
diverses, sur 13 étages, dont cinq niveaux, pouvant loger 104
personnes, ainsi qu'un espace commercial, un centre médical
(entresol), des bureaux et un restaurant panoramique au douzième
étage, niveau 5 .
Les
logements sont réalisés sur la base de boites, assemblables, selon
les désirs des acheteurs.Il mesure 30 mètres de long, dix de
profondeur et 34 mètres de hauteur, et est orienté est/ouest.
L'ensemble
est construit en béton armé. Les fondations sont posées sur des
roches granitiques du coté Nord, et des poteaux de 6 mètres de
profondeurs sur le coté sud. Nul mouvement de cette assise est
constaté à ce jour, malgré les importantes sollicitations dues à
son exposition ouest et les coups de vents dominants violents.
Le
dessin de l'immeuble est un hommage assumé de Roger le Flanchec à
Le Corbusier, et sa cité radieuse, de Marseille en construction
également à cette époque. Le projet déjà en cour de réalisation
lui fut présenté en 1953. Le célèbre architecte trouva ses
travaux « très bien. »dans un
courrier.
Pour
pallier aux diverses difficultés notamment économiques, des
surfaces sont supprimées;
- L'entrée monumentale ,
- L'espace du soubassement entre les pilotis est clos, transformé en garage pour moitié.
- Le niveau entresol est comblé formant un premier étage carré.
- Le restaurant panoramique du douzième étage est lui aussi abandonné car n'offrant pas les conditions requises de sécurité.Un large ascenseur prévu et dimensionné pour l'exploitation du restaurant panoramique, mène aux cinq niveaux.
Compte
tenu du projet initial, et de l'impossibilité de creuser dans cette
zone, ancienne carrière, les caves se trouvent singulièrement au
dessus du niveau entresol. Chaque cellule possède une loggia sur la
face ouest, qui fut un moment de couleur, une
demande à la mairie de Trébeurden étant refusée par le conseil
municipal.
Les
gardes corps des loggias sont construits en béton, avec un
soubassement de formes ondulées en PVC translucide. Elles ont été
remplacées par de la vitrerie plus classique.
Les
appartements sont accessibles seulement par les cinq coursives,
encore colorées différemment. A l'origine
ouvertes à tous vents, elles sont depuis closes. Il subsiste de
petits emmarchements, destinés à la retenue de l'eau, vestiges de
ce concept. Seul un escalier intérieur aux appartements permet
d’accéder aux cellules supérieures, traversantes est/ouest, alors
que les cellules inférieures donnent uniquement sur le coté ouest,
et sur la coursive. Les petites fenêtres des cellules inférieures,
protégées par des barreaux de protection, donnent sur la coursive.
L'escalier unique de l’immeuble, décoré un moment d'ondes de
couleur rouge au sud et jaune au nord, est maintenant couvert de
vitrage opaque. Reproduisant la cité radieuse, une cheminée
monumentale située sur la terrasse dissimule la ventilation générale
de l'immeuble.
Un
grand chantier de finition et de rénovation eu lieu, sous la
direction de Guy Hervé, architecte et habitant, qui travaille un
moment avec Roger le Flanchec;
- Fermeture de la galerie d'accueil
- Fermeture des escaliers et des coursives
- Pose d'une échelle à crinoline pour les opérations de secours.
- Peinture générales des sols et murs .
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